Si vous cherchez sur internet, le terme du développement durable s’affiche souvent parmi les premiers résultats lorsqu’on parle des différents défis auxquels notre mode de vie contemporain est confronté. En effet, quand on l’applique sur le monde professionnel, sa vision diffère un peu, mais d’une manière plutôt relative. En citant les entreprises, comment applique-t-on cette notion de durabilité sur elles ? Et est-ce qu’il s’agit d’une méthode rentable ? Continuez la lecture pour en savoir.

Qu’est-ce que le développement durable dans sa vision globale ?

La notion du développement durable est une tendance scientifique, sociale, et environnementale moderne qui s’intéresse à trouver des solutions réelles et pratiques pour les problématiques actuelles sans pour autant toucher aux possibilités futures. Il s’inscrit dans ce registre visionnaire qui veut permettre aux générations présentes et suivantes d’y avoir la même chance à exploiter les mêmes ressources sans un sérieux compromis. Dans son volet économique, il essaie d’améliorer le rendement des entreprises au fil du temps, et les pousser à devenir de plus en plus compétitives et rentables, aidant ainsi à booster leur contribution dans la société civile et, a priori, de réussir leur gestion de projet. À partir de cette idée, une nouvelle notion a germé : la Responsabilité Sociétale d’Entreprise, abrégée en RSE. Qu’en est-il de cette nouveauté ?

Responsabilité Sociétale d’Entreprise avec intérêt

Une entreprise investie dans le développement durableCette théorie récemment émergée et qui se veut salvatrice stipule la responsabilité de chaque société privée ou publique à améliorer l’essor de la population dans l’entourage où elle exerce autour de trois éléments essentiels :

  • la viabilité de ses projets, qui garantissent la participation des personnes à long terme ;
  • l’investissement dans des projets équitables qui respectent chaque personne sans exclusion et ses droits fondamentaux ;
  • l’implication dans des initiatives vivables pour chaque être, et le respect de la nature et de l’environnement.

Les principes de cette Responsabilité Sociétale d’Entreprise se basent sur ces trois volets qui doivent être appliqués vis-à-vis des frontières opérationnelles où cette dernière sévit. Un autre modèle nous vient à l’esprit avec une fonctionnalité équivalente, celui de la Responsabilité Sociétale des Organisations ou RSO, qui concerne spécifiquement les organisations publiques.

Comment peut-on concrétiser les valeurs du développement durable des entreprises ?

Comme c’est souvent, la théorie ne sert qu’à comprendre les subtilités de ce langage contemporain désigné par les termes du développement durable des entreprises, mais une fois sur le terrain, ce sont les actions qui tranchent. Pour qu’une entreprise puisse accomplir ses objectifs commerciaux, il lui faudrait prouver leurs bienfaits dans la réalité. Donc, afin de concrétiser ses plans superflus existants uniquement sur papier, quelques initiatives s’imposent.

Côté Protection environnementale

Parmi les défis majeurs auxquels les entreprises font face, c’est de garder un niveau de présence et de rentabilité tout en protégeant l’espace où elles œuvrent. Pour se le faire, voici quelques exemples concrets :

  • favoriser les opérations de recyclage afin d’amoindrir le niveau du gaspillage ;
  • réduire l’apport des intrants chimiques dans la fabrication et favoriser l’utilisation de produits de sources biologiques ;
  • optimiser un mode de déplacement et de transport plus respectueux de l’environnement ;
  • trouver des bonnes alternatives pour l’évacuation des déchets.

Côté Développement sociétal

Dans cet aspect, plusieurs actions peuvent être mises en place afin de garantir aux populations une vie de meilleure qualité, et parmi ces contributions, certaines sont primordiales dans l’instauration d’une relation de confiance et de durabilité entre l’employeur et son employé, celles qui portent le plus d’intérêt sont :

  • améliorer les conditions de travail du personnel et des ouvriers et fixer des termes clairs pour leur assurance sociale ;
  • imposer l’égalité des salaires entre les deux sexes et interdire l’existence de privilèges sociaux ;
  • lutter contre toutes formes de discriminations, sexuelles ou raciales au sein des équipes opérationnelles ;
  • ne pas s’accaparer toutes les ressources locales et céder une part pour les petites entreprises régionales ;
  • contribuer à la vie associative au sein de la société en finançant les structures caritatives et les initiatives locales.